Leur mère, convoquée à son tour, a été placée sous contrôle judiciaire. Les voisins la décrivent comme une femme fatiguée, dépassée par les frasques de son fils aîné.
« Elle disait souvent qu’elle ne savait plus comment le raisonner », glisse une habitante du quartier.
Une arrestation sans résistance
C’est en suivant la trace du téléphone volé que les enquêteurs ont remonté jusqu’au jeune homme. « Nous l’avons trouvé marchant tranquillement dans la rue, comme si de rien n’était », raconte un gendarme. Emmené au poste, il aurait aussitôt reconnu les faits.
Problème : la maison de force de Tsiafahy a refusé pour le moment d’accueillir de nouveaux détenus. Les deux frères passeront donc encore quelques jours dans les cellules de la Gendarmerie de Vontovorona avant d’être transférés.
Un crime absurde pour un butin imaginaire
Le mobile du meurtre reste flou, mais les enquêteurs évoquent un acte d’une cruauté gratuite. Certains parlent d’un geste de vengeance : la victime aurait, un jour, ignoré le salut du jeune homme, ce qu’il aurait très mal pris. D’autres avancent une piste crapuleuse : le suspect, aidé de sa petite amie - une voisine toujours en fuite - aurait voulu s’emparer de l’argent de la retraitée. Mais cette dernière n’avait pas encore perçu sa pension au moment du drame.
Un meurtre d’une violence inouïe, pour une somme inexistante.
Franck R.